Auteur : dimitri

Tech chez Free : focus sur les fréquences utilisées pour la 5G de l’opérateur

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons de n28 et n78.

Pour son réseau 5G lancé le 15 décembre 2020, Free utilise deux bandes de fréquences, à savoir la 700 MHz et la 3,5 GHz, chacune ayant ses spécificités et avantages.

Reposant sur des fréquences plus élevées, la bande 3,5 GHz, la bande “coeur” de la 5G, offre de meilleurs débits. Elle est en revanche plus sujette à l’atténuation du signal et aux obstacles, ce qui s’en ressent au niveau de la couverture assurée. D’après les données de l’Agence national des fréquences, Free disposait au 1er mai 2021 de 1 014 sites opérationnels sur cette bande de fréquences.

La bande 700 MHz offre de son côté moins de débit. Elle permet en contrepartie d’assurer une plus grande couverture en extérieur et une meilleure pénétration des murs pour la couverture à l’intérieur des bâtiments, grâce à une atténuation moins importante et une moins grande sensibilité aux obstacles. Sachant qu’il utilise déjà cette bande pour la 4G, l’opérateur a d’ailleurs recours à la technologie DSS. Celle-ci permet de partager dynamiquement les fréquences et de faire cohabiter de manière plusieurs technologies sur une même bande de fréquences. Selon l’ANFR, l’opérateur comptait 8 804 sites opérationnels en 700 MHz, sur un total de 8 806 au 1er mai 2021.

Une combinaison gagnante en termes de couverture

La combinaison des deux fréquences permet à l’opérateur de désengorger les réseaux mobiles dans les zones densément peuplées, tout en parvenant à une très large de couverture du territoire, y compris en zone rurale.

De quoi revendiquer un réseau 5G “énorme” par rapport à ses rivaux qui disposent de moins de sites opérationnels (2 866 pour Bouygues Telecom, 1 526 pour Orange et 1 391 pour SFR) et dont aucun n’utilise pour l’instant la bande 700 MHz.


La carte 5G de l’opérateur, en date du 13 avril 2021

 

Bien choisir son smartphone

Pour savoir si un smartphone supporte les deux bandes de fréquences, il faudra donc vérifier leur prise en charge dans la section réseau des caractéristiques. Comme on peut le voir ci-dessous, dans le cas de l’iPhone 12 Pro Max, elle pourra d’ailleurs être indiquée avec les dénominations n28 et n78 correspondant respectivement aux bandes 700 MHz et 3,5 GHz de la 5G.

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Focus sur la technologie VPN proposée par Free dans son offre dédiée aux professionnels

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Parlons aujourd’hui de VPN.

Annoncée en mars dernier, l’offre Freebox Pro propose un accès VPN, afin de permettre un accès distant aux données sauvegardées dans votre Freebox Pro sans pour autant mettre ces dernières en péril. Mais qu’est-ce qu’un VPN, au fait ?

La technologie VPN, pour Virtual Private Network, ou réseau privé virtuel en français, consiste en l’usage d’un serveur intermédiaire lors de l’établissement d’une connexion, que ce soit entre un poste utilisateur et Internet ou entre un serveur et Internet. Il s’agit en somme d’avoir recours à un intermédiaire de confiance.

Pour un utilisateur, cela peut aider à sécuriser la connexion, notamment dans le cas de l’usage d’un réseau Wi-Fi peu sécurisé pour accéder à des services sensibles tels que les sites bancaires. Le serveur VPN assure alors une connexion sécurisée en masquant l’origine de connexion (et l’utilisateur par la même occasion) et bloquant certaines requêtes. Pour garantir la confidentialité, certains services VPN ont aussi une politique de non-conservation des données.

Toujours côté utilisateur, cela peut en outre donner la possibilité d’accéder à des services et contenus auxquels il n’aurait normalement pas accès. Un site Web, une application mobile ou un film normalement réservé aux utilisateurs d’un pays, par exemple. Cela peut également être une astuce pour faire baisser le tarif d’une réservation d’avion ou d’hôtel, les sites comparatifs pouvant s’appuyer sur la géolocalisation pour ajuster leurs tarifs selon le niveau de vie des consommateurs.

De l’autre côté du tunnel, au niveau du service, cela permet de sécurisation l’accès en filtrant certaines requêtes. Cela peut ainsi servir à une entreprise ou administration voulant sécuriser l’accès distant proposé à ses collaborateurs, afin d’éviter les risques de piratage et de vol de données.

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Free Mobile : focus sur le RIO, son utilité et les moyens de l’obtenir

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons du RIO.

Lors d’un changement d’opérateur mobile, on peut vouloir changer de numéro, mais aussi désirer conserver son ancien. Soit parce qu’il est très facile à retenir ou bien parce qu’on le possède depuis de très nombreuses années. Et c’est là qu’entre en jeu le RIO, pour Relevé d’Identité Opérateur.

Suite de 12 caractères (chiffres et lettres) indiquant l’opérateur (01 pour Orange, 02 pour SFR, 03 pour Bouygues et 04 pour Free), le type de ligne (P pour particulier ou E pour entreprise), l’identifiant du contrat et un code de vérification, cet identifiant est propre à chaque ligne.

L’abonné doit simplement récupérer le RIO auprès de son ancien opérateur, pour ensuite le communiquer au nouveau qui s’occupera alors de la démarche de résiliation. Un SMS viendra par la suite préciser la date et le créneau horaire au cours duquel la ligne sera effectivement portée d’un opérateur à l’autre.

Un seul numéro à connaître

Mais d’ailleurs, comment récupérer le RIO chez Free, pour ceux qui voudraient  changer d’opérateur ? On peut bien sûr contacter le service client au 3244. Encore plus simple : on peut appeler un serveur vocal gratuit disponible 24 heures/24 et 7 jours/7. Lors d’un appel au 3179 depuis la ligne concernée, le RIO sera annoncé et possiblement répété. En parallèle, un SMS contenant ce fameux RIO sera envoyé.

Si chaque opérateur avait son numéro auparavant, ce numéro court est d’ailleurs le même pour tous depuis novembre 2011. Il fonctionne ainsi pour les abonnés Free Mobile, mais aussi pour les clients Orange, Bouygues Telecom et SFR.

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Tech chez Free : focus sur les bornes interactives de l’opérateur et leurs possibilités

L’opérateur de Xavier Niel propose des bornes interactives. Mais à quoi servent-elles exactement ? Où les trouver ?

Elles sont plus de 1 000 à être déployées sur le territoire. On peut les trouver dans les magasins de presse, les galeries commerciales, les magasins Fnac, les magasins The Kase ou même dans le lieu d’accueil d’Univers Freebox. Annoncées en 2014, il s’agit des bornes interactives de Free. Celles-ci ont été développées par l’équipe de Recherche & Développement de l’opérateur qui était alors le 1er en France à proposer ce service.

Plusieurs possibilités pour les abonnés Freebox et Free Mobile

Munies d’un écran tactile et d’un terminal de paiement par carte bancaire, elles offrent différentes possibilités aux abonnés ou futurs abonnés Free.

Dans le cas du mobile, pour lesquelles ces bornes étaient initialement prévues, il est possible de découvrir les offres et leurs tarifs, mais également d’y souscrire. Parmi les offres Free Mobile disponibles, il y a le petit forfait à 2 euros, le gros forfait 19,99 euros et la Série Free. Chose à noter : les forfaits 2 euros et 19,99 euros sont également disponibles pour une période d’un mois, ce qui peut être pratique pour des touristes. La durée de validité peut être rallongée par tranche d’un mois ou deux mois ou être annulée pour passer à un abonnement classique. Lors de la souscription, le paiement se fait par carte bancaire (on pourra passer à un paiement par RIB depuis l’Espace Abonné) et l’abonné repart avec sa carte SIM active et disponible en quelques minutes. Le nouvel abonné aura également accès la portabilité pour conserver le numéro de son opérateur précédent. Par la suite, il sera possible de régler une facture ou de commander une nouvelle carte SIM (10 euros) dans un nouveau format (en cas de changement de mobile). Il sera également possible de récupérer une carte SIM perdue ou volée.

Concernant les forfaits Internet, on peut découvrir les offres, tarifs et conditions générales de vente, mais également vérifier son éligibilité à la fibre optique grâce son adresse postale. L’abonné a le choix entre les Freebox mini 4K, Freebox Révolution, Freebox Pop, Freebox Delta (player Delta ou Pop) et Freebox Delta S. L’abonné recevra un e-mail de confirmation dans les 48 heures après son inscription depuis la borne et le matériel lui sera livré à l’adresse fournie.

Une alternative

Il s’agit donc d’une alternative intéressante aux boutiques Free Center, au service commercial par téléphone ou au site Internet de l’opérateur. Un moteur de recherche par ville ou code postal et une carte interactive, accessibles à cette page, permettent de les localiser. À noter enfin que les tarifs sur les bornes sont les mêmes que ceux affichés sur le site.

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Tech chez Free : focus sur le retour haptique

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons de retour haptique.

À la première vague d’abonnés à son offre Freebox Delta, l’opérateur de Xavier Niel a proposé un player Free Devialet accompagné de deux télécommandes : une télécommande classique avec des boutons physiques et une télécommande plus évoluée avec écran tactile. Cette seconde télécommande propose aussi un retour haptique, à savoir des vibrations générées par un moteur pour avoir confirmation des interactions avec son écran tactile. Une confirmation qui permet de compenser l’absence des petits clics lors de l’appui sur les boutons physiques d’une télécommande classique.

Ce retour haptique se retrouve également dans les smartphones tactiles pour, par exemple, avoir confirmation lors d’une interaction avec l’écran tactile. Cela peut être l’appui sur les boutons de navigation sur Android, l’ouverture du menu de suppression de l’application sur iOS ou encore la saisie à l’aide du clavier virtuel. Dans le domaine de la réalité virtuelle, des vibrations au niveau de gants permettent de matérialiser des actions avec l’environnement perçu par les yeux grâce au casque. La saisie d’un objet, par exemple. Cela peut aussi être utilisé dans le cadre de l’accompagnement aux personnes mal-voyantes.

Toujours pour enrichir les interactions avec l’utilisateur grâce aux vibrations, on peut citer les moteurs embarqués dans les manettes de jeu PlayStation 2 ou GamePad Freebox. Des vibrations permettant de matérialiser les coups reçus dans un jeu de combat, une explosion dans un jeu d’action ou encore les collisions dans un jeu de voiture, afin d’offrir une meilleure immersion dans le jeu.

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Focus sur la batterie des smartphones de la boutique Free Mobile

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free ou par les appareils vendus chez l’opérateur, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons des smartphones disponibles dans la boutique Free Mobile et plus précisément de leurs batteries.

La caractéristique est indiquée dans les fiches techniques sur les sites des constructeurs ou dans les fiches techniques sur les boutiques en ligne telles que celle de Free Mobile. Exprimée en mAh, pour milliampère-heure, elle permet d’indiquer la capacité de la batterie à bord de l’appareil et ainsi d’avoir une indication à propos de l’autonomie potentielle. Parmi les smartphones présents dans la boutique Free Mobile, l’Alcatel 1S 2020 indique ainsi une capacité 4 000 mAh, quand l’Oppo A53 (exemple ci-dessous) affiche 5 000 mAh. Plus le chiffre est grand, mieux c’est. Sauf que d’autres aspects sont à prendre en compte.

La configuration

Au-delà de la capacité de batterie et de l’intensité de l’usage variant d’un utilisateur à l’autre, il y a les composants plus ou moins gourmands qui entreront dans l’équation et viendront plus ou moins drainer cette batterie. À capacité de batterie et usage équivalents, des smartphones peuvent ainsi ne pas avoir la même autonomie dans les faits. L’un pourra voir son niveau de charge fondre comme neige au soleil, quand l’autre se montrera plus endurant.

L’équation idéale serait donc un smartphone peu gourmand et gâté d’une grosse batterie. Le Realme 7i que nous avons testé précédemment avait ainsi fait figure de marathonien grâce à la combinaison d’une configuration modeste (chipset Helio G85 et écran IPS 6,5 pouces HD+) avec une énorme batterie 6 000 mAh. Le Pixel 4 laissait en revanche difficilement envisager une seconde journée avec sa configuration haut de gamme (chipset Snapdragon 855 et écran OLED 5,7 pouces Full HD+ 90 Hz ) adossée à une petite batterie 2 800 mAh.

D’après nos derniers tests de smartphones, une batterie d’environ 4 000 mAh apparait désormais le minimum pour avoir l’esprit serein sans devoir se restreindre en termes d’usages gourmands comme le multimédia. Une telle capacité permet en effet de franchir tranquillement la journée et d’envisager une journée et demie, voire deux, selon les usages. 

La puissance de charge

En termes d’expérience utilisateur, la puissance de charge entre également dans l’équation. Avoir une énorme batterie, mais avec une petite puissance de charge, rend les temps de charge interminables. Mieux vaut ainsi éviter autant que possible les smartphones proposant une charge en 5 ou 10 Watts.

Une charge en 18 Watts et plus permet de faire le plein bien plus rapidement, mais aussi d’envisager des charges express durant la journée. Une charge 65 Watts comme sur les OnePlus 8T et Oppo Reno4 5G que nous avons récemment testés offre un confort auquel on prend vite goût. Sur l’Oppo Reno4 5G, nous récupérions 15 % et plus en 5 minutes et faisions le plein en moins de 45 minutes. Et encore, les constructeurs ont présenté des charges 120 et 125 Watts permettant de faire le plein en moins de 20 minutes.

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Tech chez Free : focus sur le QR Code

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons du QR Code.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de QR Code. Mais qu’est-ce donc ? À quoi ça sert ? Comment cela fonctionne-t-il ?

La création du QR Code remonte au milieu des années 90. On la doit à Masahiro Hara, ingénieur Denso-Wave, entreprise japonaise du secteur de l’automobile, qui souhaitait alors suivre le chemin de pièces détachées. “QR Code” signifie “Quick Response Code”, ou “Code à Réponse Rapide” dans la langue de Molière. Ce code-barre en deux dimensions se présente sous la forme d’un carré contenant un ensemble de blocs noirs sur fond blanc. L’information qu’il embarque varie en fonction de l’agencement de blocs. Il peut s’agir d’un lien vers un site Web ou contenu en ligne (vidéo, application, document PDF), d’une adresse e-mail, d’un numéro de téléphone ou d’une localisation GPS, mais également de données de connexion à une borne Wi-Fi ou encore d’une carte visite virtuelle à ajouter à votre liste de contacts. La complexité du schéma à déchiffrer varie avec la quantité d’informations contenue. Un QR Code peut contenir jusqu’à 7 089 caractères numériques ou jusqu’à 4 296 caractères alphanumériques.

Exemples d’utilisation du QR Code chez Free

Free l’utilise de plusieurs manières. On peut citer le QR Code à imprimer, à présenter sur l’écran du smartphone où est lancée l’application Freebox, à afficher sur l’écran du téléviseur connecté au player ou à afficher directement sur l’écran de contrôle de la Freebox. Scanner ce code avec le capteur photo du smartphone simplifie grandement la connexion au réseau Wi-Fi. En exemple plus récent, on peut aussi citer le QR Code à scanner pour être renvoyé vers l’espace abonné afin de profiter du cadeau Canal+ Series.

Hors Free, on peut évoquer le code barre présent dans le manuel d’un bracelet connecté ou d’écouteurs sans-fil renvoyant vers la page d’un store pour récupérer l’application mobile associée. Dans un autre registre, les restaurateurs peuvent y avoir recours pour donner accès à leur carte des plats en ligne, au lieu de la carte physique. Notez que vous pouvez également créer vos propres codes grâce à des générateurs disponibles en ligne.

Comment lire un QR Code ?

Dans certains cas, l’application photo intégrée au smartphone suffit pour scanner et déchiffrer le QR Code. C’est le cas sur iPhone, par exemple. Mais il peut aussi être nécessaire d’installer un lecteur de QR Code dédié, parmi les nombreux disponibles gratuitement sur les boutiques d’applications (faites d’ailleurs attention aux applications douteuses). Cela varie en fait selon les appareils.

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5G : qu’est-ce que la fameuse technologie DSS utilisée par Free, Orange, SFR et Bouygues ?

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons de la technologie DSS.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la technologie DSS pour “Dynamic Spectrum Sharing”, ou “Partage Dynamique du Spectre” dans la langue de Molière. Mais à quoi sert-elle ?

“Les réseaux mobiles se sont construits par une incrémentation d’étapes technologiques (2G/3G/4G et maintenant 5G). Pour des questions de normalisation industrielle, à une nouvelle technologie est associée une nouvelle gamme de fréquences. Ainsi, les bandes 700, 800 et 2600 ont été ouvertes pour la 4G. Mais une technologie n’est en réalité pas en soi liée à une bande spectrale. Ainsi, la 3G a occupé très vite une partie de la bande DCS1800 (GSM) et maintenant de la bande GSM 900. Mais les allocations restent fixes, ou encore, dans le jargon, statiques”, rappelle un expert en télécoms.

Le DSS permet, comme son nom l’indique, de partager dynamiquement les fréquences. Pour les opérateurs, il s’agit comme avant de faire cohabiter plusieurs technologies sur une même bande de fréquence, mais cette fois de façon souple, “l’utilisation du spectre par une technologie donnée dépendant des utilisateurs présents, pas d’un paramétrage fait a priori”, explique le spécialiste. Concrètement, ils peuvent utiliser simultanément une partie du spectre en 4G et une autre partie en 5G. Et ce, sans changer de matériel au niveau des antennes, “qui ne dépend (sauf en 5G pour utiliser la fonction Massive MIMO) que de la bande fréquence et pas des fonctions radio”, indique-t-il. L’ajout de cette fonction se fait au niveau des sites par le biais d’une mise à jour logicielle déployée par les équipementiers comme Ericsson ou Nokia. “Ceci suppose néanmoins que le site soit déjà équipé de modules de traitement électroniques appropriés, capables de réaliser le Software Defined Radio (SDR). Cette capacité de traitement existe déjà sur beaucoup de sites de Free et des autres opérateurs”, souligne l’expert.

Avantage double pour les opérateurs

Voilà donc pourquoi Orange, Free, Bouygues Telecom ou SFR peuvent proposer de la 5G sur d’autres fréquences que la 3,5 GHz pour laquelle ils ont récemment obtenu du spectre lors d’enchères, mais aussi sur des fréquences déjà exploitées pour les réseaux 4G. Free a ainsi largement déployé sa 5G sur la bande 700 MHz pour améliorer sa couverture, tout en misant sur la 3,5 GHz qui assurera quant à elle de bien meilleurs débits grâce au Massive MIMO.

L’avantage du DSS à l’heure de la 5G pour les telcos est double : un déploiement beaucoup plus rapide et moins coûteux des réseaux dans un secteur concurrentiel où les investissements sont particulièrement lourds, d’autant que dans beaucoup de zones peu denses les antennes sont loin d’être saturées. Dans le cas de Free, l’opérateur peut ainsi se targuer de couvrir près de 40 % de la population en 5G en France.

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Tech chez Free : focus sur la technologie MIMO 4×4

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons MIMO 4×4.

Free a récemment activé une technologie MIMO 4×4 sur son réseau mobile 4G ? Mais qu’est-ce donc ?

Avec la technologie MIMO (Multiple Input Multiple Output), que l’on retrouve également dans le Wi-Fi des Freebox, il est possible d’utiliser plusieurs antennes côté émetteur et côté récepteur. À la clé : plusieurs flux de données simultanés et plus de débit disponible. Par analogie, c’est comme lors du passage d’une route nationale à une autoroute à plusieurs voies. Vous augmentez le volume de véhicules pouvant circuler et améliorez ainsi sensiblement la capacité de trafic.

Hausse de débit, amélioration de la couverture et meilleure qualité de réception

Dans le cas de Free Mobile, le nombre de flux de données en simultané peut désormais atteindre les 4. Le débit maximal théorique atteignable en liaison descendante (réception/téléchargement) sur son réseau 4G passe ainsi de 450 à 780 Mbit/s. Cela représente une amélioration de plus de 70 % du débit maximal théorique. C’est loin d’être négligeable, surtout dans une zone où le débit n’est pas énorme.

Au-delà de la hausse débit permise par la combinaison de différents signaux, la technologie peut également améliorer la couverture réseau et la qualité de réception lors de l’émission du même signal.

Des conditions

Maintenant, il y a des conditions. Cela nécessite en effet des équipements compatibles, aussi bien du côté émetteur que récepteur. Il faut ainsi que l’antenne-relais à laquelle on est connecté soit compatible. Chez Free Mobile, la technologie est disponible sur les bandes 1 800 MHz et 2 600 MHz.

Mais le smartphone doit aussi prendre en charge cette technologie. Free Mobile l’indique d’ailleurs dans les fiches techniques des smartphones vendus à travers sa boutique en ligne. Parmi eux, on retrouve les derniers flagships d’Apple et Samsung (Galaxy Note20, iPhone 12, etc.), mais aussi des modèles haut de gamme Xiaomi et Oppo (Oppo Reno4 5G et Xiaomi Mi 10T). Ce n’est en revanche pas le cas pour des modèles moins onéreux comme le Xiaomi Redmi Note 9, le Samsung Galaxy A41 ou l’Oppo A72.

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Tech chez Free : focus sur la connectique Ethernet équipant les Freebox

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons un peu de la connectique Ethernet et de ses atouts.

Les Freebox proposent la technologie Ethernet pour raccorder en filaire des appareils ayant besoin d’un accès à Internet. Cela passe par la connectique RJ-45, à ne pas confondre d’ailleurs avec la connectique RJ-11 utilisée pour la téléphonie fixe et de plus petite taille (voir photo ci-dessous). Mais les box proposent aussi la technologie Wi-Fi, connue à travers les différents standards 802.11 (802.11n, 802.11ac, 802.11ax, etc.). Les dernières versions de ces technologies de communication annoncent des débits théoriques se comptant en Gigabit/s. Voilà pourquoi on entend parler de Gigabit Ethernet et Wi-Fi Gigabit.

Ethernet quand c’est possible

Choisir un mode de connexion ou l’autre dépend évidemment des possibilités de l’appareil (player TV, ordinateur, smartphone, tablette tactile, console de jeu, enceinte intelligente, etc.). Les attentes des utilisateurs en matière de connexion (stabilité, performances et praticité) entrent également dans l’équation.

Dans le cas d’un player TV, d’une console de salon ou d’un ordinateur de bureau, les deux types de connexion sont envisageables. Le raccordement en Ethernet aura toutefois pour avantage de ne pas être sujet aux interférences des autres appareils en sans-fil ou aux obstacles tels que les meubles ou les murs, offrant de ce fait plus de stabilité et de performances. Mieux vaut ainsi un ordinateur connecté en filaire si vous êtes adeptes des jeux en ligne ou si vous voulez regarder la télévision avec une forte définition.

Si la technologie Ethernet apparait comme la solution optimale, elle ne fera pas de miracle dans le cas d’une ligne Internet présentant des problèmes de stabilité ou de débit. Elle n’en reste en effet que le relais pour connecter vos appareils à Internet.

Le coup de pouce du CPL

Si vous voulez absolument recourir au filaire sans forcément tirer de très longs câbles dans toute la maison, il existe la solution du CPL, que Free propose d’ailleurs à ses abonnés avec ses FreePlugs. Cette technologie utilisant le réseau électrique de la maison vient en prolongation d’une liaison Ethernet, permettant ainsi de dissimuler une partie du réseau filaire déployé dans l’habitation. Pour envisager le CPL dans de bonnes conditions, il convient d’avoir un réseau électrique en bon état.


(Crédit Fnac.com)

Quand le Wi-Fi s’impose

Dans certains cas, la connexion Wi-Fi s’impose ou apparait plus judicieuse. Une connexion Wi-Fi s’impose en effet dans le cas d’un smartphone ou d’une console de jeu portable, ces types d’appareils étant en effet dépourvus de port Ethernet. À défaut d’être obligatoire, la connexion Wi-Fi tombe par ailleurs sous le sens avec un appareil nomade comme un ordinateur portable, même si celui-ci présente un port Ethernet. Elle se montrera enfin bienvenue si vous voulez éviter à tout prix les fils dans lesquels se prendre les pieds, auxquels pourront s’attaquer les animaux domestiques et se montrant rarement esthétique dans un intérieur.

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