Auteur : dimitri

Technologies utilisées par Free : focus sur le Chromecast

 

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du Chromecast.

Avec sa Freebox Mini 4K sous Android TV, Free propose la technologie Chromecast. À quoi sert-elle ?

La technologie Chromecast permet d’établir une connexion entre un appareil mobile sous système Android (smartphone ou tablette tactile) ou un ordinateur équipé du navigateur Web Chrome et un dispositif audio-vidéo (téléviseur, chaîne-hifi, enceinte connectée, etc.), afin de transmettre de l’image ou du son en sans-fil. La condition est qu’ils soient connectés au même réseau Wi-Fi.

Dans le cas de la Freebox Mini 4K ou de l’enceinte connectée Google Home Mini, le module Chromecast est directement intégré à l’appareil. Mais la technologie Chromecast peut aussi profiter à des appareils en étant dépourvus grâce un module externe Chromecast à connecter en HDMI ou en mini-jack. Google a d’ailleurs récemment mis fin à la production des versions audio. 

Citons maintenant quelques exemples concrets d’utilisation de Chromecast. Avec la Freebox Mini 4K ou un module Chromecast branché en HDMI sur le téléviseur, on peut déporter l’affichage et le son de son smartphone sur le téléviseur, pour par exemple afficher une vidéo YouTube sur un téléviseur non connecté à Internet. L’envoi du flux se déclenche depuis un raccourci dans l’application. Dans le cas du Google Home Mini, on peut streamer la musique Spotitfy depuis son smartphone vers l’enceinte connectée. Là aussi, la diffusion du flux se lance depuis un raccourci dédié.  

Avec un PC équipé du navigateur Web Chrome, enfin, il suffit d’aller dans le menu principal, de cliquer sur « Caster » et d’envoyer le flux vers le module Chromecast ou l’appareil compatible Chromecast.

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Technologies utilisées par Free : focus sur le Femtocell

 

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du Femtocell.

Avec ses Freebox Révolution et Freebox Mini 4K, Free propose la technologie Femtocell. Elle est également disponible chez Orange et Bouygues Télécom. SFR l’a en revanche arrêtée fin 2018. Mais qu’est-ce donc ?


(Ci-dessus, le Femtocell sur la Freebox Révolution)

La technologie Femtocell permet d’améliorer la couverture réseau mobile pour les communications voix, mais également pour la data (en 3G, voire en 4G depuis 2015). Il s’agit, pour faire simple, d’une extension du réseau mobile grâce au réseau fixe haut débit. La technologie est directement intégrée à la box de l’opérateur ou proposée sous la forme d’un boitier à raccorder en Ethernet ou d’une clé USB, ce qui rend sa mise en œuvre accessible.

Destinée à une maison ou à une entreprise, la couverture Femtocell se traduit par un signal de faible puissance. En fonction de l’opérateur, le nombre de connexions peut être limité ou non. Chez Free, il n’y pas de limite. Orange limite à 8 et Bouygues à 4, tandis que SFR limitait à 10. Selon l’opérateur, y ont accès les numéros déclarés au préalable ou tous les abonnés de l’opérateur. Lorsqu’ils sont dans la zone de couverture, les usagers basculent automatiquement sur le réseau Femtocell. 

Parmi les avantages, on peut citer la meilleure couverture réseau, qui améliore les débits et évite d’avoir un téléphone se vidant de sa batterie en recherchant souvent le signal. Par rapport à une liaison à un point d’accès Wi-Fi, la liaison Femtocell permet également de faire transiter des appels et SMS. Côté inconvénients, on peut citer la consommation énergétique supplémentaire due à l’appareil ou, pour les tatillons concernant la vie privée, la localisation immédiate d’un usager. Pour éviter les abus, enfin, des mécanismes sont prévus pour pouvoir limiter le fonctionnement du Femtocell à un seul endroit et empêcher l’usage à l’international.

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Le petit dico des technologies utilisées par Free : qu’est-ce que l’USB Type-C ?

 

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons de l’USB Type-C.

Comment bon nombre de smartphones Android, le Player Devialet de la Freebox Delta offre la connectique USB Type-C. Sa fiche technique en mentionne même deux. Que permet-elle ? Que sont ses atouts ?

L’USB Type-C, ou USB-C, désigne une connectique physique. Il fait disparaître un désagrément des connectiques USB, Mini-USB et Micro-USB : le sens d’insertion. Le connecteur USB Type-C est en effet réversible. Il s’insère dans n’importe quel sens, tout comme le connecteur Lightning chez Apple.

Mais que permet cette connectique USB Type-C ? Elle peut envoyer de la data, mais aussi faire circuler du courant électrique. Voilà pourquoi le Freeplug du Player Devialet n’utilise qu’un seul câble pour l’alimentation en 20 Volts et l’échange des données avec le Server Delta. Pas besoin d’utiliser un port RJ-45, comme avec le Player de la Freebox Mini 4K. Dans le cas d’un smartphone, l’USB Type-C peut servir à charger la batterie, à transférer des fichiers vers l’ordinateur ou les deux en même temps.

En parlant de transfert de données, quels débits peut-on espérer avec l’USB-C ? Eh bien, tout dépend de la version de la norme USB utilisée. On trouve en effet de l’USB-C en 2.0 (OnePlus 6T) comme en 3.1 (Huawei Mate 20 Pro). Sur le Player Devialet de la Freebox Delta, on parle de l’USB-C en 3.0, soit jusqu’à 5 Gbit/s théoriques.

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Le petit dico des technologies utilisées par Free : qu’est-ce que le CPL ?

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du CPL.

Avec ses box Internet depuis le Freebox V5, Free propose des Freeplugs. Derrière ce nom choisi pour coller au nom de l’opérateur, on trouve en fait des blocs CPL. Mais qu’est-ce que le CPL ? 

La technologie CPL signifie « Courant Porteur en Ligne ». Pour résumer, il s’agit d’utiliser l’infrastructure électrique de l’habitation comme prolongation du réseau Internet, afin de faire transiter les données.

Citons un cas concret, avec une box Internet dans le salon au rez-de-chaussée et un bureau au deuxième étage. Les données transitent par câble du port Eternet de la box jusqu’au port Ethernet du bloc CPL branché sur une prise électrique du salon. Après avoir traversé le circuit électrique, elles ressortent deux étages plus haut du port Ethernet du bloc CPL branché dans le bureau, pour aller jusqu’au port Ethernet de l’ordinateur, là encore par câble.

Le recours au CPL évite d’avoir un long câble Ethernet qui traîne dans la maison (et où se prendre les pieds) ou encore d’avoir à câbler la maison en Ethernet (comme cela se fait de plus en plus dans les logements neufs). Cela s’avère aussi pratique dans une habitation à plusieurs étages ou dont les murs sont très épais, avec le signal Wi-Fi qui a souvent du mal à circuler. Notez qu’il y a la contrainte d’un réseau électrique en bon état, ce qui n’est pas assuré dans le cas d’une vieille habitation. Tout comme les blocs CPL utilisés, cet état a une répercussion sur les débits envisageables.

D’ailleurs, en termes de débits, la technologie CPL permet jusqu’à 1 200 Mbit/s en conditions optimales et avec les blocs de dernière génération. Avec les Freeplugs de la Freebox Delta, nous avions ainsi mesuré des débits approchant les 700 Mbit/s.

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Le petit dico des technologies utilisées par Free : qu’est-ce que le NFC ?

 

Le petit dico du jour d’Univers Freebox change de nom pour s’axer plus spécifiquement sur les technologies utilisées par Free. Le principe reste le même : chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du NFC.

Avec sa dernière box Internet, Free met en avant la compatibilité NFC. Mais quelle est donc cette technologie ? Que permet-elle concrètement aux Freenaute ? Dans quels autres contextes la retrouve-t-on également ?

Le NFC : késako ?

Le NFC, pour Near Field Communication, ou communication en champ proche dans la langue de Molière, désigne une technologie de communication sans fil à courte portée et à haute fréquence. Par courte portée, on entend un maximum de 10 centimètres entre l’appareil intégrant la puce NFC et le lecteur NFC. Cela sous-entend une volonté explicite de l’utilisateur de faire transiter les données.

La technologie est soutenue depuis 2004 par les branches semi-conducteurs de Sony et Philips (la seconde devenue entre-temps NXP Semiconductors). Au fil des ans, de grands groupes tels Nokia, Panasonic et Samsung ont rejoint le consortium chargé de développer et promouvoir le NFC.

Quels usages avec la Freebox Delta ?

On peut citer deux utilisations avec la Freebox Delta. La première, c’est l’appairage de la télécommande tactile au Player Devialet, lorsqu’on la pose sur le dessus. Les technologies Bluetooth et Qi prennent ensuite respectivement le relais pour la transmission des données et la recharge sans-fil. La seconde, c’est l’appairage des éléments du pack sécurité (détecteur d’ouverture de porte, détecteur de mouvements et télécommande) au Server Delta, lorsqu’ils sont posés dessus, au moment de leur installation.

D’autres usages

Si vous faites du paiement sans contact avec votre carte bancaire ou votre smartphone (Apple Pay et Google Pay), vous utilisez également la technologie NFC. Idem pour les utilisateurs du métro à Paris qui stockent une version dématérialisée de leur titre de transport dans leur smartphone Android depuis septembre 2018. 

Pour revenir au smartphone, il peut également devenir le lecteur des informations, lorsqu’il est rapproché de ce qu’on appelle les radio-étiquettes, afin d’obtenir des infos diffusées par une affiche, un abri brus, un monument ou un colis. Citons aussi l’exemple de l’échange d’informations entre deux smartphones. Dans un autre registre, il y a enfin les figures amiibo utilisables avec les consoles Wii U et 3DS de Nintendo, dans lesquelles sont stockées les données d’un personnage.

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Le petit dico du jour d’Univers Freebox : qu’est-ce que le roaming ?

 

Avec Le petit dico du jour d’Univers Freebox, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du roaming.

Roaming : utiliser son forfait mobile ailleurs

Le roaming, ou l’itinérance dans la langue de Molière, c’est la possibilité d’utiliser son forfait mobile dans une zone non desservie par son opérateur. Celle-ci repose sur des accords signés entre votre opérateur et les autres. 

Elle peut être facturée ou non, selon la législation en vigueur. Depuis le 15 juin 2017, les opérateurs n’ont ainsi plus le droit de facturer le roaming en hors forfait au sein de de l’Union européenne. Ils doivent décompter les appels, les SMS et la data du forfait.

La facturation dépend aussi de la stratégie de votre opérateur. Le roaming sans surcoût de Free peut concerner les appels, les SMS et la data mobile, comme se limiter à la data mobile. Une data mobile, qui peut en plus s’envisager en 4G, comme se limiter à la 3G.

Roaming international, mais aussi national

Free Mobile, et les autres opérateurs français, y ont notamment recours pour permettre d’utiliser votre forfait mobile à l’étranger. D’ailleurs, l’opérateur mobile de Xavier Niel a récemment intégré la Tunisie et l’Argentine à la liste des destinations disponible en roaming international. Les abonnés au forfait à 19,99 euros – 15,99 euros – bénéficient ainsi d’une enveloppe mensuelle de 25 Go pour la data mobile. Les communications voix et SMS restent en revanche facturées en hors forfait.

Mais Free Mobile l’utilise également depuis son arrivée début 2012, afin de proposer du réseau là il ne possède pas encore d’antenne. Pour cela, il a signé un accord avec Orange pour des services voix, SMS et bas débit, lequel doit d’ailleurs s’arrêter entre début 2020 et fin 2022.

Le roaming s’avère donc aussi utile pour les personnes régulièrement en déplacement à l’étranger, que pour un nouvel opérateur dont le réseau est en cours de déploiement.

Si vous l’aviez manqué…

Pour ceux qui seraient passés à côté, la semaine dernière, nous expliquions l’eSIM

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Le petit dico du jour d’Univers Freebox : qu’est-ce que l’eSIM ?

 

 
Avec Le petit dico du jour d’Univers Freebox, nous inaugurons une nouvelle chronique pour vulgariser le monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Pour cette première, parlons de l’eSIM.
 
eSIM : une carte SIM intégrée
 
Vous avez probablement déjà entendu parler de SIM, Micro-SIM ou Nano-SIM, qui design le format de carte SIM à bord de votre smartphone. Et voilà que l’eSIM apparaît dans les fiches techniques des constructeurs et dans les articles de presse. Mais qu’est-ce donc ? 
 
La technologie eSIM, pour Embedded SIM ou SIM Embarquée en bon français, désigne une carte SIM directement intégrée au smartphone, à la tablette tactile ou à la montre connectée. Fini la carte SIM à glisser dans un petit tiroir ou à insérer dans un slot après avoir ouvert l’appareil.
 
La carte SIM devient alors « virtuelle », avec de l’électronique directement intégrée au chipset mobile. Au moment d’utiliser son smartphone, il ne reste qu’à aller dans les paramètres du système d’exploitation pour indiquer l’opérateur et la formule d’abonnement choisis, afin d’ouvrir une nouvelle ligne.
 
 
 
Quel intérêt ?
 
À l’heure où les appareils se veulent toujours plus minces et où l’espace à l’intérieur se réduit, c’est un gain de place parmi d’autres, surtout dans le cas de deux logements SIM. De plus, l’ouverture en moins participe à l’étanchéité des appareils. Voilà pour le point vue constructeur. Et du côté des opérateurs ? C’est une logistique en moins à gérer, celle de l’envoi des cartes SIM.
 
Pour les consommateurs – car c’est évidemment ce qui vous intéresse le plus -, plus besoin de changer de carte SIM lors d’un changement d’opérateur. Changer de crèmerie s’annonce beaucoup plus simple. De plus, tout est appareil est potentiellement multi-SIM. Tout le monde – surtout le consommateur – semble y trouver son compte. Merveilleux, non ?
 
Quels appareils ?
 
Si les appareils proposant l’eSIM ne courent pas les rues, il en existe déjà. Parmi eux, on peut citer la montre Samsung Gear S2, la montre Apple Watch Series 4, les iPhone XR, XS et XS Max ou le Meizu Zero. Sans oublier OnePlus avec son 6T.
 
Reste maintenant à voir quels opérateurs proposent l’eSIM. Orange permet, par exemple, l’eSIM avec la montre Apple Watch Series 4. Il travaille pour la proposer sur l’iPhone. SFR et Bouygues Télécom ont indiqué, de leur côté, plancher dessus. Free n’a rien dit à ce sujet. Les opérateurs trainent-ils un peu des pieds pour l’adoption de l’eSIM ? Peut-être un peu, sachant qu’ils transfèrent une partie de leurs compétences aux constructeurs… Bref, on y viendra forcément, mais peut-être un peu moins vite que voulu.
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